Comment choisir la meilleure technique de photothérapie ?

Dans son acception la plus large, la photothérapie désigne l’utilisation des ondes lumineuses pour soigner ou réguler les grandes fonctions de l’organisme. Elle regroupe donc des procédés aussi différents que le laser en médecine, ou la lumière monochromatique polarisée circulaire LMPC pour la prise en charge de nombreuses pathologies.

Se poser la question de la meilleure technique de photothérapie suppose en réalité de s’interroger sur les objectifs visés, pour estimer le rapport bénéfices / risques optimal. Car la photothérapie, comme les médecines alternatives, se doit d’obéir à ce qui constitue le fondement de toute médecine conventionnelle ou pas : un bon traitement suppose toujours un bon diagnostic en amont.

Quelles sont les différentes formes de photothérapie ?

Les ondes lumineuses utilisées en photothérapie sont extrêmement variées, faisant que les utilisateurs confondent fréquemment certaines techniques, comme par exemple le laser ou la lampe flash pour l’épilation définitive. Pourtant, chaque type de lumière possède des propriétés physiques et biologiques spécifiques, avec des effets secondaires et des risques afférents.

Classement des sources de lumières selon les propriétés physiques.

Différents paramètres physiques permettent de classer les ondes lumineuses. Trois sont plus particulièrement importants à considérer.

  • Selon les longueurs d’ondes, on distingue les lumières polychromatiques (plusieurs couleurs) des lumières monochromatiques, comme le laser ou la LMPC. En travaillant sur une seule couleur et une seule fréquence, la lumière monochromatique permet une action bien plus ciblée et bien plus précise sur les tissus visés. L’absorption des tissus va dépendre ainsi de la longueur d’onde émise, le rouge ciblant par exemple toutes les structures vasculaires (hémoglobine) ou musculaires (myoglobine).

 

  • Selon le processus d’émission des photons, on distingue d’un côté les lumières amplifiées et stimulées, comme le laser (light amplification by stimulated emission) ou la miltathérapie ; de l’autre, des lumières spontanées et non amplifiées, comme la luminothérapie ou la LMPC. Une lumière amplifiée est par nature une lumière artificielle, qui s’éloigne de la lumière naturelle nécessaire au bon fonctionnement cellulaire.

 

  • Selon l’axe de propagation, on distingue la lumière polarisée de la non-polarisée. Toute source lumineuse émet en effet une onde électromagnétique. Elle est dite polarisée lorsque le champ magnétique et/ou électrique associé se situe dans un plan perpendiculaire. Dans une lumière polarisée, toutes les ondes possèdent la même polarisation alors que pour une lumière non polarisée, les ondes oscillent dans différentes directions de manière anarchique. Une lumière polarisée, qu’elle soit rectiligne, circulaire ou elliptique, présente donc par nature une structure « organisée », ce qui la rend plus adaptée à un traitement de photothérapie qui se veut à la fois précis et efficace.

 

Pour aller plus loin : Tout savoir sur la lumière et la polarisation (en cours de rédaction).

Le classement selon les propriétés biologiques.

Toute onde lumineuse est constituée de photons, porteurs d’énergie et donc d’information. De manière très schématique, l’effet biologique de la lumière va dépendre de la manière dont ce couple énergie / information est transmis aux tissus vivants.

Photothérapie reposant sur l’effet thermique des rayons lumineux.

Des sources lumineuses comme le laser ou la lumière pulsée IPL privilégient des photons porteurs d’une très haute énergie. Cette énergie va libérer dans les tissus de la chaleur, ce qui va aboutir le plus souvent à une destruction de la cible par photothermolyse sous forme de brûlure. C’est le principe notamment d’un laser ablatif pour inciser des tissus, d’une lampe flash ou d’un laser épilatoire pour détruire la mélanine des poils, d’un laser vasculaire pour traiter les rougeurs en brûlant l’hémoglobine contenue dans les vaisseaux… La puissance de ces appareils et le risque de brûlure associée, ont conduit à une législation stricte : un laser, par exemple, ne peut être manipulé que sous la responsabilité d’un médecin formé, tandis que patient comme praticien doivent porter des lunettes pour protéger leur rétine.

 

Photothérapie reposant sur l’effet inducteur des rayons lumineux.

Dans les autres cas, la photothérapie met à profit un effet régulateur et inducteur des photons, qui s’expliquent par le rôle essentiel des biophotons dans notre organisme comme vecteurs d’information. Le rôle des biophotons a été mis en évidence par les travaux de Cohen et Copp (cf Histoire de la photothérapie) et constituent aujourd’hui le fondement de la médecine quantique.

C’est ce qui explique l’importance de la lumière naturelle sur le fonctionnement de nos cellules, et des sources lumineuses s’en rapprochant le plus comme la LMPC : la lumière est indissociable du vivant. Cet effet doit d’ailleurs être distingué de la photobiomodulation utilisée en photothérapie, et tout particulièrement en médecine esthétique : les photons libèrent leur énergie directement sur les cytochromes des mitochondries, des sortes de « chaudières » produisant l’énergie au sein de chaque cellule sous forme d’ATP. Cet apport énergétique améliore le fonctionnement cellulaire et la régénération tissulaire.

Avantages et inconvénients des principales sortes de photothérapie.

Pour que la photothérapie offre des bénéfices sur l’organisme, les photons doivent pouvoir agir au cœur des structures cellulaires ciblées. Si l’on excepte les rayonnements de la région du rouge et du proche infrarouge (longueur d’onde 700- 1000 nm), l’essentiel des rayons visibles est absorbé par les tissus vivants, d’où une faible pénétration de l’ordre de 1 mm. Cette propagation difficile est d’ailleurs accentuée par une composition hétérogène d’un tissu vivant à l’autre, d’où des propriétés magnéto-optiques variables. Résultat, la lumière ne peut pas se propager en ligne droite, ce qui de facto limite encore plus ses capacités de pénétration. Ce sont les deux défis auxquels doit répondre une photothérapie efficace, afin de garantir la meilleure action biologique possible.

Le laser, une lumière artificielle très puissante.

Le laser se définit comme une lumière artificielle, amplifiée par émission stimulée de rayonnement : elle est dite cohérente, car tous les photons sont en phase. C’est pourquoi le laser délivre une énergie très concentrée, expliquant sa très large utilisation en médecine ou dans l’industrie. Bien évidemment, cette puissance est associée à des risques accrus de danger, ce qui limite son usage à des spécialistes dans des indications très précises (épilation laser, détatouage, traitement anti-âge, remodelage de cicatrice, chirurgie laser type chirurgie réfractive de l’œil…). Son utilisation doit toujours être mûrement pesée.

 

La lumière pulsée intense IPL, une lampe flash pour brûler.

La lumière intense pulsée est une lumière polychromatique de haute énergie, souvent confondue avec le laser car elle est largement utilisée pour l’épilation définitive. Cette lumière chaude se limite à des applications restreintes, du fait de sa limitation dans l’utilisation des couleurs et de son risque potentiel de lésion tissulaire.

La luminothérapie artificielle, ersatz de soleil.

Dans son sens le plus strict, la luminothérapie consiste à appliquer une lumière blanche artificielle, similaire aux rayons solaires, mais sans UV ni IR. Elle a connu son heure de gloire comme traitement de la mal-illumination, un terme inventé par John Ott pour désigner les effets néfastes de la carence en lumière naturelle, en particulier sur la production de mélatonine. Aujourd’hui, les appareils de luminothérapie à base de LEDs se présentent sous différentes formes  sans danger (lampes, rampes, masques), mais avec des effets très dilués inférieurs à la lumière naturelle.

La miltathérapie, une combinaison de lumière et de champs magnétiques.

La miltathérapie, appelée encore MIL-thérapie ou électro-magnéto thérapie, repose sur une lumière artificielle complexe, composée d’émetteurs lasers NPCL (infrarouge en lumière cohérente pulsée Nano-Pulsed Cold Laser), de diodes RVB à lumière rouge intermittente, des diodes infrarouges non cohérentes, le tout potentialisé par un champ électromagnétique.

Si cette photothérapie électromagnétique a prouvé son efficacité dans certaines indications (cicatrisation, greffes capillaires, effet anti-inflammatoire ou anti-douleur..), elle a l’inconvénient de rester un processus lourd. Par ailleurs, l’utilisation d’un tunnel magnétique fait qu’elle peut être fortement déconseillée chez certains patients.

La LMPC, lumière monochromatique polarisée circulaire 100% naturelle.

La lumière monochromatique polarisée circulaire (LMPC) de basse énergie s‘avère aujourd’hui la seule à offrir des propriétés magnéto-optiques identiques à la lumière naturelle, avec une composante rotatoire lui permettant de bien mieux pénétrer en profondeur dans les tissus biologiques.

Selon les études du GREDECO (GROUPE DE RECHERCHE ET D’EVALUATION EN DERMATOLOGIE ET COSMÉTOLOGIE de La Pitié Salpêtrière), la LMPC favoriserait une organisation tridimensionnelle des composants biologiques, expliquant sa plus grande efficacité en matière de photothérapie dernière génération.

 

Cette lumière naturelle, non invasive et totalement indolore, permet de porter ainsi l’ensemble de l’information biologique et thérapeutique fournie, sans danger et sans contre-indications, exactement comme le font les biophotons présents naturellement dans les cellules.

C’est ce qui explique sa facilité d’utilisation, et les remarquables résultats de cette photothérapie innovante. Cette Biophotothérapie offre ainsi des indications très larges, allant de la médecine générale et anti-âge à la médecine du sport, en passant par les soins de bien-être, la dermatologie ou les processus de cicatrisation : nul doute que la Biophotothérapie est amenée à devenir la meilleure photothérapie du XXIème siècle.

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