Photothérapie : les bienfaits de la lumière connus depuis des siècles.
De tout temps, l’homme a compris les bienfaits de la lumière naturelle, utilisant peu à peu ses vertus dans un but médical. Si la photothérapie et la luminothérapie ont très tôt fait la preuve de leur efficacité, ce n’est pourtant que très récemment qu’on a compris le rôle de l’énergie lumineuse, avec la découverte des biophotons. Ces travaux, confortés par ceux de médecine quantique, ont permis de développer de nouvelles solutions 100 % naturelles, comme la lumière monochromatique polarisée circulaire LMPC®. En passant de la photothérapie préventive ou curative à la photothérapie biologique, cette innovation majeure ouvre d’immenses perspectives d’après l’avis de très nombreux spécialistes.
La photothérapie, c’est quoi ?
La photothérapie se définit comme l’utilisation médicale d’un rayonnement électromagnétique non ionisant, le plus souvent la lumière : c’est pourquoi photo-thérapie et luminothérapie sont souvent confondues dans le même terme.
Cette médecine curative ou préventive repose sur l’énergie des photons, quelle que soit leur source : lumière pulsée (lampe flash IPL intense pulsed light), lampe LED, miltathérapie, laser (light amplification by stimulated emission of radiation) ou encore lumière monochromatique polarisée circulaire LMPC97+, l’une des dernières innovations en matière de photothérapie moderne, avec une lumière chirale 100% naturelle.
La photothérapie ne doit pas être confondue avec la chromothérapie classique, fondée sur l’effet qu’auraient les couleurs sur notre cerveau ou notre psychisme. Autant les bases de la chromothérapie non lumineuse restent discutées, autant la luminothérapie s’appuie sur des bases scientifiques sérieuses, largement prouvées par les dernières découvertes en médecine quantique et sur les photons.
Les prémisses de la photothérapie moderne : histoire de la luminothérapie.
Comme souvent en science, l’observation des phénomènes précède leur explication : c’est vrai aussi bien en physique fondamentale que pour les sciences médicales ou les médecines alternatives, comme la phytothérapie, l’acupuncture ou la photothérapie.
La lumière naturelle sous l’angle du divin
Depuis ses origines, l’espèce humaine a toujours ressenti intuitivement l’existence d’un lien étroit entre la vie sur terre et la lumière. Ce fut d’abord à travers le soleil, considéré comme un dieu dans de nombreuses civilisations, puis à travers le feu, élément symbolique s’il en est. Ce n’est donc pas un hasard si on retrouve cette force de la lumière créatrice dans tous les grands textes fondateurs des religions monothéistes. « Fiat lux », « Que la lumière soit », résume bien cette croyance : bien des siècles avant de comprendre les mécanismes de la photosynthèse végétale ou de la respiration cellulaire animale, l’homme conçoit la lumière comme étant à l’origine de la genèse de notre monde.
Sans lumière, pas de vie : c’est une formidable intuition, qui sera confirmée bien des années plus tard, en étudiant la lumière sous l’angle de ses propriétés physiques et biologiques.
La lumière naturelle sous l’angle des connaissances
Même si la lumière a toujours fasciné les hommes, il faudra attendre le Siècle des Lumières, nom oh combien prédestiné, pour comprendre ses propriétés optiques essentielles. Newton va ainsi comprendre en 1704 que la lumière blanche se décompose en spectre lumineux et en particules, Young va mettre en évidence l’addition des ondes et les interférences en 1801, Maxwell va percer le secret de la lumière comme onde électromagnétique en 1864, Planck va élaborer sa théorie de la chaleur et des rayonnements en 1900 et Einstein va présenter sa théorie de la relativité en 1905.
Comme souvent, ces grandes découvertes physiques vont précéder les découvertes biologiques : botanistes, physiologistes ou médecins avaient bien remarqué l’importance de la lumière naturelle pour un bon fonctionnement cellulaire, ainsi que les pathologies associées au manque de rayonnement solaire, comme le rachitisme. Mais ils ne savaient alors expliquer ni le pourquoi ni le comment.
Les travaux modernes sur les bienfaits de la photothérapie.
Des premières utilisations de la photothérapie pour soigner l’ictère du nouveau-né, aux dernières avancées en matière de photothérapie biologique par la lumière polarisée circulaire, tous les travaux sur la luminothérapie s’appuient aujourd’hui sur des données scientifiques vérifiées et incontestables.
Le pionnier de la photothérapie couronné par un prix Nobel de Médecine.
C’est à un médecin danois, Niels Ryberg Finsen, qu’on doit les premiers travaux scientifiques sur les effets biologiques et physiologiques de la lumière sur les organismes vivants. Il va ainsi appliquer ses découvertes au traitement plus efficace de certaines pathologies, comme le lupus vulgaris, le lupus tuberculeux ou le traitement des plaies. Ses recherches couronnées de succès lui vaudront en 1903 le prestigieux prix Nobel de médecine.
Les premiers pas de la luminothérapie utilisent principalement une lumière 100% naturelle, celle du soleil, d’où le terme d’héliotropie. C’est en 1956, avec le traitement de l’ictère du nouveau-né, que la photothérapie médicale commence à mieux cibler certaines longueurs d’onde : par exemple, des rayons UV (420 et 490 nm) permettaient de détruire plus efficacement l’excès de bilirubine à l’origine de l’ictère des nouveaux nés.
Niels Ryberg Finsen
Les travaux de la NASA sur la thérapeutique par la lumière.
Ayant constaté qu’un de ses astronautes avait vu sa blessure cicatriser plus rapidement en travaillant sous lumière rouge, la NASA a lancé dès les années 2000 un important programme de recherche sur les effets de la lumière.
Ces travaux ont d’abord porté sur les mécanismes de réparation cellulaire et de cicatrisation des plaies, avant de s’intéresser à d’autres fonctions biologiques de la lumière, comme l’effet sur la chronobiologie ou les processus de sécrétions hormonales. Des technologies lumineuses, initialement développées pour la croissance des plantes en apesanteur, ont même montré un certain effet dans le traitement des cancers humains.
Ces nombreuses études, portées par des expériences en double-aveugle et des articles dans les revues plus prestigieuses, ont permis une avancée majeure en matière de photothérapie médicale à but préventif ou curatif. Aujourd’hui, les bienfaits de la photothérapie sont unanimement reconnus par la communauté scientifique et médicale.
NASA : la luminothérapie embarque sur l'ISS
La révolution du biophoton en luminothérapie.
L’une des avancées majeures de ces dernières années (1975) revient aux équipes du Dr Popp, lequel bénéficiait d’un double regard scientifique, celui de docteur en médecine et de biophysicien. Il a démontré que les tissus vivants, et tout particulièrement les molécules d’ADN, ne se contentaient pas d’absorber l’énergie lumineuse, mais qu’ils en émettaient aussi sous forme de rayonnements très faibles : ce sont les biophotons, à la base du concept de médecine quantique et de biophotothérapie.
En 2003, les travaux de Cohen et Popp ont ainsi mis en évidence dans notre corps un vrai réseau de canaux de lumière, laissant supposer un rôle actif des biophotons comme vecteur d’informations inter-cellulaires et comme transfert d’énergie.
Cette preuve de champs énergétiques émis par des cellules, appelés aussi biofields, a permis de faire lien avec d’autres notions médicales déjà connues, comme les méridiens d’acupuncture : les deux réseaux se superposent de manière identique. A ce jour, il a été démontré que les bio-photons intervenaient dans de nombreux mécanismes biologiques, comme la régulation de l’horloge biologique, le fonctionnement de l’ADN et sa réplication, la respiration cellulaire et la phosphorylation oxydative, la synthèse des protéines…
Certains organes ou certains tissus semblent d’ailleurs émettre plus de biophotons, comme le tissu nerveux ou le fascia conjonctif qui sert de gaine aux muscles. Cela confirmerait le rôle essentiel des biophotons, et plus généralement de la lumière, dans les processus de régulation et de communication. Les travaux se poursuivent, tant le sujet semble à la fois complexe et prometteur.
F.A. Popp très bien connu dans le monde pour ses découvertes en matière de “communication cellulaire” via les émissions de biophotons.
Aujourd’hui, il est donc clair que la lumière naturelle est indispensable à la vie, et qu’elle présente un intérêt majeur pour la santé et le bien-être. Si le laser, les LEDs médicales ou encore la lumière pulsée sont désormais parfaitement intégrées à des protocoles de soins médicaux ou para-médicaux reconnus, des perspectives encore plus réjouissantes s’offrent aux patients avec la biophotothérapie et la lumière monochromatique polarisée circulaire, une lumière chirale 100% naturelle aux effets bénéfiques amplifiés, sans effet secondaire.
Et si l’histoire de la photothérapie médicale et de ses bienfaits ne faisait en réalité que commencer ?