Tout comprendre sur l’effet des ondes sur les cellules vivantes.
D’abord utilisées à des fins essentiellement diagnostiques, les ondes médicales sont désormais intégrées à de nombreux protocoles de soins. C’est ainsi que la photothérapie, la thérapie magnétique ou encore l’ultrasono-thérapie sont plébiscitées en médecine esthétique, en phlébologie, en soins du bien-être, en médecine sportive ou encore en kinésithérapie.
Toutefois, l’usage médical des ondes thérapeutiques doit se faire sur des bases précises, intégrant les éventuels dangers des ondes magnétiques sur la santé.
Quels sont les différents types d’ondes électromagnétiques (OEM) ?
Une onde peut se définir comme la propagation d’une perturbation dans un milieu donné, ce dernier retrouvant son état initial après propagation. Chaque maximum définit l’amplitude, tandis que la longueur d’onde correspond à la distance entre deux maxima.
Le point de vue du physicien sur les ondes électro-magnétiques médicales.
Si l’on excepte les ondes gravitationnelles, le physicien reconnaît deux grands types d’ondes :
-celles se propageant uniquement dans la matière physique, comme le son ou les ultrasons : ce sont des ondes mécaniques ;
-celles pouvant se propager dans le vide sans substrat physique comme les ondes lumineuses, les micro-ondes, les rayons X : ce sont les ondes électro-magnétiques. générées par des particules chargées.
La mécanique quantique, à la base de la médecine quantique, a toutefois montré que cette distinction était plus complexe, puisque certaines particules élémentaires comme le photon se comportent à la fois comme un corpuscule et comme une onde.
Ce comportement à la fois ondulatoire et corpusculaire de la lumière permettrait peut-être d’expliquer la place à part de la photothérapie, source de bénéfices importants sur la santé sans quasiment d’effet secondaire selon la source lumineuse.
Le point de vue du biophysicien sur les ondes électromagnétiques thérapeutiques.
La biophysique va s’intéresser plus spécifiquement à l’effet des ondes sur les tissus vivants, en termes d’efficacité et d’innocuité.
Le biologiste ou le médecin vont ainsi distinguer deux grandes catégories d’ondes :
-les rayonnements ionisants comme les rayons X ou les rayons gamma, où la propagation des atomes s’accompagne de leur désintégration, d’où libération de l’énergie en excès sous forme de particules ionisantes instables. Ces rayonnements sont délétères pour les tissus vivants et leur usage est donc strictement encadré.
-les rayonnements non ionisants, dont les effets secondaires mieux maîtrisés permettent un usage thérapeutique raisonné et sans danger.
Le point de vue du biologiste sur l’utilisation médicale des ondes OEM.
L’action des ondes sur les tissus vivants et sur les cellules va être liée en grande partie à la faculté de pénétrer dans l’organisme, et de se propager.
L’impédance d’un tissu, définissant ses propriétés de conductivité électrique, découle directement des échanges ioniques à travers les membranes cellulaires. La bio-impédance est donc directement impactée par la teneur en eau et en électrolytes des structures tissulaires, expliquant qu’elle puisse varier ses variations d’un organe à l’autre ou, chez le même individu, d’un moment à l’autre. Les muscles présentent généralement une impédance plutôt stable dans le temps.
D’autre part, la permittivité cellulaire se retrouve aussi corrélée à la fréquence de l’onde puisque, plus la fréquence est basse, plus les ions peuvent s’accumuler de part et d’autre des membranes, générant alors une différence de potentiel (bio DDP) importante.
Une onde va ensuite transmettre son énergie aux tissus cibles, avec pour simplifier deux grands types de mécanismes :
-un effet lytique, avec destruction des éléments visés : cette lyse se fait essentiellement par transformation de l’énergie libérée en chaleur, par un processus de thermolyse ou, plus rarement, par un effet mécanique comme dans l’effet photoacoustique des ondes lumineuses. Cet effet lytique est à la base de technologies comme le laser anti-âge, le laser pour l’épilation définitive, la radiofréquence fractionnée…
-un effet régulateur, qui module l’activité des tissus et des centres énergétiques, à la manière de l’acupuncture. Cet effet bio-modulateur vise le plus souvent les mitochondries, sortes de « centrales énergétiques » des cellules, ou l’énergie photo-électrique des tissus, portée par les biophotons. C’est ainsi que fonctionnent par exemple l’électropuncture, la stimulation transcutanée anti douleurs TENS ou la photothérapie médicale.
Quels effets bénéfiques des ondes électromagnétiques sur l’organisme ?
La médecine conventionnelle, comme les médecines alternatives, sollicitent de plus en plus les ondes médicales, dans un but diagnostic ou thérapeutique.
Effets bénéfiques des rayons ionisants chez l’homme.
Si la radioactivité naturelle émise par le sol ou la végétation semble avoir peu d’effet sur l’organisme tant elle est faible, force est de constater que les rayonnements ionisants sont plus dangereux que bénéfiques.
La médecine les met à profit en imagerie médicale (type radio ou scanner) ou en traitement (radiothérapie), selon des protocoles stricts et très contrôlés.
Effets bénéfiques des champs magnétiques sur l’organisme.
Le rôle essentiel du champ magnétique sur la croissance cellulaire et les mécanismes de régulation a été mis en évidence par la NASA qui s’inquiétait des pathologies rencontrées chez les astronautes envoyés dans l’espace. Depuis, toute mission spatiale recrée les conditions du champ magnétique terrestre. Ces études ont été à la base de l’utilisation des aimants en médecine naturelle : quelques études semblent prouver effectivement un effet de la magnétothérapie pour soulager les douleurs. Les champs magnétiques sont aussi utilisés pour renforcer les muscles, avec la technologie HIFEM (High-Intensity Focused Electromagnetic) des champs électromagnétiques pulsés, ou encore pour potentialiser les effets d’un rayon lumineux (MIL-thérapie).
Le champ magnétique naturel maintient à l’état ionisé les tissus, ce qui augmente l’énergie au niveau moléculaire et cellulaire, expliquant certains bénéfices pour la santé : antalgique, anti-inflammatoire, anti-œdémateux, potentialisation de la nutrition tissulaire…
Certaines ondes électromagnétiques sont régulièrement utilisées aussi à des fins thérapeutiques, comme la radiofréquence (raffermissement de la peau en médecine esthétique, traitement des varices en phlébologie) ou les micro-ondes médicales (destruction des glandes sudorales pour traiter l’hypersudation des aisselles ou hyperhidrose axillaire). On utilise alors leur effet thermique, avec un effet lytique sur les cellules ciblées (thermolyse).
Effets bénéfiques des ultrasons sur l’organisme.
D’abord proposée à des fins diagnostiques (échographie) ou thérapeutiques (détartrage ultrasonique, destruction de calculs par lithotripsie…), l’utilisation médicale des ultrasons a connu une vraie avancée avec les ultrasons focalisés de haute énergie ou HIFU. Si l’HIFU-thérapie concerne pour le moment essentiellement la médecine anti âge (lifting sans chirurgie) ou la phlébologie (traitement des varices sans opération), les travaux en cours ont répertorié 75 pathologies où les ultrasons offriraient un bénéfice thérapeutique.
Effets bénéfiques des courants électriques TENS.
Largement utilisée en médecine du sport et en kinésithérapie, la neurostimulation électrique transcutanée TENS (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation) permet de soulager la douleur naturellement, sans médicament. Un stimulateur électrique relié à des électrodes cutanées délivre un micro-courant, qui agit à deux niveaux, d’une part par blocage des nerfs sensitifs (saturation des récepteurs par gate control), et d’autre part par libération d’endorphines, des antalgiques naturels sécrétés par l’organisme.
Effets bénéfiques des ondes lumineuses : photothérapie et luminothérapie.
Si les effets bénéfiques de la lumière sont connus depuis des siècles comme le montre l’histoire de la photothérapie, les travaux pour comprendre son rôle exact et son fonctionnement restent encore parcellaires.
La nature à la fois ondulatoire et corpusculaire de la lumière rend très complexe l’étude de sa propagation, et de ses interactions, dans les milieux biologiques. En effet, les tissus biologiques, sont constitués de nombreux éléments, molécules, protéines, électrolytes, qui sont autant de paramètres à intégrer dans la modélisation pour étudier la propagation des ondes dans ces milieux. C’est la raison pour laquelle de nombreuses études ont été faites sous le seul aspect de la nature corpusculaire de la lumière ; par conséquent les effets biologiques des ondes photoniques ont été mesurés d’un point de vue essentiellement physico-chimique : c’est ainsi qu’on a pu démontrer que certains rayonnements « corpusculaires » avaient une action spécifique, fonction des structures cibles :
-le rayonnement infrarouge continu pénètre peu les tissus, mais il échauffe les couches tissulaires superficielles, d’où une activation de la micro-circulation, une élévation du seuil de sensibilité à la douleur, une meilleure régénération du tissu épithélial…
-la lumière rouge pulsée offre une activité anti-inflammatoire et antalgique bénéfique, notamment sur la peau et le tissu périarticulaire ;
-la lumière verte pulsée, stabilise la fonction gastro-intestinale, régule l’activité des mélanocytes et équilibre le tonus général…
Mais il manque dans ces études, l’aspect ondulatoire de la lumière, ou la fonction d’onde : elle est pourtant essentielle à une meilleure compréhension des effets biologiques de la lumière.
Dans les années 1970, des travaux menés en Allemagne par des biophysiciens ont permis de démontrer que toute cellule vivante émettait de la lumière de très faible intensité (ultra-ténue) et que cette lumière dites biologique serait même le média essentiel de la communication cellulaire dans son ensemble.
Cellules et organes semblent donc bien communiquer par des champs cohérents d’ondes électromagnétiques. Cette lumière biologique serait donc une lumière d’information et de communication ; cette approche « quantique » permet d’expliquer comment les systèmes vivants peuvent maintenir leur homéostasie et coordonner l’ensemble de leurs fonctions biologiques, ce que ne permettait pas, jusqu’ici, une approche « purement » biochimique.
Cette médecine quantique innovante ouvre ainsi de nouvelles perspectives comme l’acupuncture photonique : l’utilisation de lumière naturelle comme la lumière LMPC (lumière monochromatique polarisée circulaire) en tant que support d’information biologique, va permettre, en l’appliquant sur les réseaux photonique, de réguler et synchroniser les fonctions biologiques, ce qui n’est pas possible par les seules actions mécaniques et biochimiques des aiguilles. Et ce, sans douleur et avec une innocuité parfaite.
Quels sont les effets néfastes des ondes sur l’organisme ?
Tout acte thérapeutique, ou a fortiori tout soin de bien-être, doit évaluer au préalable le rapport bénéfice risque. L’objectif est de proposer des traitements à l’efficacité reconnue et à l’innocuité parfaitement prouvée.
Quel est le danger des ondes ionisantes ?
L’énergie portée par les rayons ionisants peut avoir un effet délétère immédiat (effet létal sur la cellule) ou retardé (effet mutagène et cancérigène). C’est la dose reçue qui détermine le niveau de cette altération tissulaire, en fonction des tissus ciblés et du type de particules ionisantes.
La dose efficace exprimant la nocivité du rayonnement se calcule en Sievert (Sv), une dose d’1 Sv constituant la dose seuil pouvant déclencher un syndrome d’irradiation aiguë mortel. C’est pourquoi l’utilisation des rayons ionisants se fait selon des protocoles stricts, avec de nombreux contrôles et des normes draconiennes.
Quels est le danger des champs électro-magnétiques pour l’homme ?
Il n’existe pas encore de consensus réel dans la communauté scientifique, pour déterminer le degré de nocivité exact des champs électro-magnétiques (CEM) non ionisants sur l’homme.
Si l’électro-sensibilité fait sourire certains spécialistes, il a toutefois été prouvé que les CEM avaient des répercussions sur ces constantes biologiques, comme le calcium, le cortisol, les taux d’ACTH ou de mélatonine. Des mécanismes comme la neurogenèse, la division cellulaire ou la mortalité embryonnaire seraient ainsi directement affectés.
C’est pourquoi l’OMS considère à ce stade « l’augmentation de la pollution électromagnétique comme un facteur de stress pour les populations », tandis que le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) considère les micro-ondes pulsées (fréquence 0-3000 Hertz) comme « facteur cancérogène avec des preuves limitées ou possibles ». De nombreuses études se poursuivent pour comprendre les éventuels dangers des champs électro-magnétiques chez l’homme.
Quel est le danger des ondes lumineuses sur les tissus ?
-Pour les ondes lumineuses porteuses de haute énergie, comme le laser ou la lampe flash IPL, les risques principaux sont de type brûlure, avec une destruction tissulaire, voire une nécrose.
-Pour les sources de lumière naturelle polychromatique, le principal danger est lié à l’action délétère des UV, qui augmentent la production de radicaux libres. Ces ultraviolets accélérèrent le vieillissement cellulaire et accroissent la fréquence de certains cancers, comme le cancer de la peau type mélanome.
-Pour les sources de lumière naturelle monochromatique, l’innocuité est parfaite, sans risque ni pour la peau ni pour les autres organes.
C’est ce qui explique l’intérêt majeur de la lumière monochromatique polarisée circulaire LMPC en biophotothérapie, car ses propriétés optiques offrent des performances accrues, sans le moindre danger pour le patient.
Que ce soit pour un traitement photonique ou des soins de médecine naturelle, ces ondes lumineuses constituent une avancée médicale majeure en biophotothérapie, que ce soit en dermatologie anti-âge, en soins de detox ou de bien-être, en complément de traitement anti-douleur naturel ou en récupération sportive.