Tout savoir sur la lumière polarisée LMPC et ses bénéfices.

La LMPC, ou lumière monochromatique polarisée circulaire, se rapproche beaucoup de ce qu’on pourrait appeler la lumière naturelle, cette source d’énergie indispensable à la vie végétale ou animale. Ce sont ses principales caractéristiques physiques qui expliquent en effet ses effets biologiques positifs, d’où sa place à part en biophotothérapie, que ce soit pour des soins médicaux ou de bien-être.

Qu’est-ce qu’une lumière polarisée circulaire monochromatique ?

La lumière peut se définir comme une onde électromagnétique associant la propagation simultanée d’un champ électrique et d’un champ magnétique, dont les oscillations sont perpendiculaires à direction de propagation.

 

Qu’est-ce qu’une lumière monochromatique ?

Chacun sait que la lumière « blanche » résulte en réalité de l’addition de plusieurs couleurs, qu’on retrouve dans la formation d’arc-en-ciel. Cette lumière blanche visible est donc une lumière polychromatique, où les ondes lumineuses ont une longueur d’onde comprise entre 400 nm et 700 nm.

Une lumière est dite monochromatique quand elle ne correspond qu’à une seule couleur, et donc une seule longueur d’onde. Seule une lumière monochromatique permet ainsi de cibler précisément un tissu donné, selon la longueur d’onde choisie. C’est ce qui explique notamment l’extrême précision du laser, une source lumineuse amplifiée cohérente monochromatique.

 

Qu’est-ce qu’une onde lumineuse polarisée ?

Les particules lumineuses émises, appelées photons, se caractérisent notamment par leur vecteur d’onde, défini par un sens de propagation et une longueur d’onde (inversement proportionnelle à la fréquence). Cette émission de lumière se fait le plus souvent de manière aléatoire, en ce sens qu’il n’existe aucune « concertation » entre ces différents photons, ni dans le temps (ils ne sont pas en phase), ni dans l’espace (ils ne sont pas dans la même orientation) : on parle alors de lumière non polarisée.

Si les premières observations du phénomène de polarisation lumineuse remontent en réalité au XVIIème siècle, c’est en 1816 que Thomas Young suggère le mécanisme de polarisation posant les bases de la théorie ondulatoire de la lumière, hypothèse qui sera confirmée en 1868 par Maxwell avec sa théorie des ondes électromagnétiques.

La polarisation correspond à une direction fixe et non plus aléatoire des oscillations du champ électrique, oscillations se situant dans le plan perpendiculaire à la direction de propagation.

 

Qu’est-ce qu’une lumière polarisée circulaire ?

La polarisation lumineuse correspond donc à une direction d’oscillation du champ électrique privilégiée :

  • si cette direction d’oscillation est unique, on parle de polarisation linéaire ou rectiligne ; les ondes lumineuses polarisées linéairement sont en phase et possèdent la même longueur d’onde.
  • si la direction d’oscillation et l’amplitude varient régulièrement, la polarisation de la lumière est elliptique.
  • si cette direction d’oscillation varie de manière régulière en effectuant une boucle circulaire, l’onde est polarisée circulairement. Cette polarisation circulaire peut se faire dans le sens horaire ou anti-horaire, cette dualité dans la symétrie se rapprochant alors d’un phénomène indispensable à la vie, la chiralité.

On sait désormais que 0,1à 0,3 % de la lumière naturelle émise par le soleil correspond à une lumière polarisée circulaire, avec un rôle indispensable à la vie.

 

Comment faire de la lumière polarisée circulaire « naturelle » ?

Il est toujours possible de décomposer une lumière non polarisée en deux composantes orthogonales complémentaires, polarisées linéairement, présentant alors un déphasage variable au fil du temps.

 

Comment polariser la lumière ?

Obtenir de de la lumière polarisée à partir de la lumière non polarisée s’avère relativement simple, avec au choix principalement quatre mécanismes physiques :

 

  • le dichroïsme correspond à l’absorption différentielle par un filtre, type Polaroïd (matrice plastique où sont insérées dans le même sens de longues molécules organiques) ou un autre filtre polarisant ;
  • la diffusion correspond à l’interaction de la lumière émise avec de fines particules : c’est le principe de l’effet Zeeman, où la polarisation de la lumière se fait par un champ magnétique modifiant l’énergie des électrons et donc des photons émis ;
  • la réflexion qui se produit sur une surface permettant la polarisation lumineuse à une incidence donnée, dite incidence de Brewster ;
  • la biréfringence où la lumière passe à travers un matériau possédant  des propriétés optiques variant selon la direction empruntée par la lumière.

Comment faire une polarisation circulaire de la lumière ?

Dans la nature, la lumière polarisée circulairement existe et représente au moins 0,1 % du rayonnement solaire. Elle est due au passage des rayons lumineux dans l’atmosphère, avec un sens de polarisation qui change entre le lever et le coucher du Soleil.

Pour obtenir au laboratoire une lumière polarisée circulaire, on additionne à 90° deux ondes lumineuses polarisées linéairement, avec un déphasage d’un quart de longueur d’onde. En pratique, il suffit de faire passer le rayon polarisé à travers une simple lame quart d’onde pour obtenir cette polarisation circulaire.

On distingue alors deux types de polarisation circulaire, selon le sens de rotation horaire (polarisation circulaire droite) ou anti-horaire (polarisation circulaire gauche).

Le vrai défi pour obtenir une lumière polarisée circulaire de qualité consiste à assurer une restitution aussi parfaite que possible du signal circulaire, seuls les appareils de dernière génération assurant une performance de circularité proche de 99 %.

C’est le cas notamment d’un appareil de biophotothérapie LMPC97+.

Quelles sont les propriétés uniques de la LMPC ?

Les performances de la lumière monochromatique polarisée circulaire (LMPC) s’expliquent par une combinaison unique au monde, offrant une lumière biologique, chirale et thérapeutique.

Cette efficacité, mise à profit en biophotothérapie, s’inscrit dans le prolongement des dernières découvertes en photothérapie et en médecine quantique.

 

Lumière polarisée circulaire et chiralité 

La chiralité est une particularité physico-chimique, caractérisant une forme d’asymétrie : main droite et main gauche sont similaires, mais elles ne sont pas superposables. La chiralité moléculaire repose sur le même principe, avec des propriétés différentes de chaque molécule selon sa forme tridimensionnelle d’énantiomère. Une molécule carbonée chirale offre ainsi un plan de polarisation à la lumière, alors qu’une molécule symétrique comme l’eau ne pourra pas dévier la lumière.

Avec ses deux états de polarisation circulaire (droite et gauche), la LMPC permet d’interagir avec les molécules chirales organiques, indispensables au vivant. La polarisation circulaire est à la lumière ce que la chiralité est aux molécules : en effet selon le pouvoir rotatoire d’une molécule chirale et sa configuration spatiale (droite ou gauche), les effets biologiques des énantiomères seront différents ; de même, selon la longueur d’onde et le sens de polarisation circulaire, l’information photonique transmise aura des codages différents.

Pour le Dr Y.Loones la lumière monochromatique est le support d’une information biologique codée sous forme de paramètres bioélectroniques et la polarisée circulaire permet au système récepteur ( processeur) de la traiter sans perte  : ainsi parmi les milliards de signaux potentiels, donc de photons, la polarisation circulaire permet une discrimination hautement sélective de l’information utile à l’homéostasie des systèmes vivants, sans interférence notable avec leur environnement.

La LMPC en tant que lumière biologique chirale, ouvre de nouvelles perspectives dans les champs d’applications de la médecine quantique.

 

LMPC, énergie, information et bio-photons

Si le rôle de la lumière comme vecteur d’information biologique a été mis en évidence dès 1922 par Alexander Gurwitsch, ce sont vraiment les travaux du biophysicien Popp en 1970 qui ont prouvé que les tissus vivants produisent de la lumière, sous forme de bio-photons émis de manière cohérente : cette particularité, identique à la LMPC, laisse penser que ces bio-photons ne constituent donc pas un artéfact du métabolisme cellulaire, mais qu’ils véhiculent bel et bien une information, circulant notamment à travers le tissu conjonctif, riche en eau, à la manière d’une « fibre optique » naturelle.

Il a ainsi été démontré que l’ADN nucléaire pouvait capter 90% de la lumière reçue, et que sa conformation en double spirale hélicoïdale avec des structures cavitaires en spirales permettait d’expliquer l’action différente des rayonnements lumineux selon les longueurs d’onde émises et donc les couleurs : on peut penser que ce récepteur photonique à large bande, peut ensuite transmettre les informations portées par ces ondes aux différentes cibles, cellules, tissus ou système biologique plus complexe en fonction de leurs besoins.

Il est probable que la LMPC vienne ainsi amplifier le rôle essentiel des biophotons dans l’organisme, en régulant les centres énergétiques, en contrôlant les mécanismes de réparation cellulaire et en améliorant la transformation des informations entre les tissus et les organes.

C’est pourquoi la lumière monochromatique polarisée circulaire (LMPC) constitue à ce jour l’une des meilleures sources lumineuses en photothérapie. Les avancées en médecine quantique, autour de la chiralité, des bio-photons et des échanges énergétiques, permettent de mieux comprendre son action bénéfique unique, sans aucun risque pour l’organisme puisqu’elle se comporte comme une lumière naturelle, régulatrice, réparatrice et régénératrice.

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